Tribune Bulletin Côte d’Azur – 23 juillet 2010.Un marathon à New York, la découverte d’œuvres impressionnistes cachées au fin fond de l’Amérique, un trail sur la muraille de Chine ou une immersion littéraire version thriller, voilà quelques-uns des produits imaginés par le niçois Contrastes Voyages. A sa tête, Jean-Pierre Baille, qui aligne 27 ans d’expérience professionnelle depuis la création de sa petite agence grand public, Boomerang, qui traita jusqu’à 40.000 passagers par an. Grande remise en question en 2000, après sa cession. Il décide alors de revenir à une petite structure, circuits ou produits de niche selon un portefeuille de clients fidélisés par la qualité des prestations. Dix an plus tard, et dans la discrétion, le voyagiste et ses 9 salariés affichent l’une des plus belles profitabilités du secteur au plan national. « Ce que l’on fait dans le voyage, je le compare à la haute gastronomie pour la restauration », définit Jean-Pierre Baille. Comme un chef, il choisit avec soin les prestataires et les destinations avec son associé Alain Boldron.

Le terrain d’excellence de Contrastes Voyages, c’est l’organisation de séjours liés aux grandes épreuves sportives internationales : « Nous organisons depuis l’origine le déplacement au marathon de New York. Et depuis 10 ans, 80p participants se lancent à l’assaut de la grande muraille. Près de 95% de ce que l’on vend a été produit et testé par Contrastes. Pour 2010, nous créons un circuit aux Etat-Unis de 10 et 13 jours à la découverte des collections impressionnistes des musées de Boston, New York, Philadelphie… mais aussi de grandes fondations privées. C’est une première. Notre prochain circuit hors des sentiers battus ? Autour du polar noir américain, avec l’écrivain Patrick Raynal, ex-directeur de la Série Noire chez Galimard. Un week-end à New York pour…lire la ville »

Contrastes Voyages semble s’orienter vers le séjour thématisé comme support découverte d’une ville ou d’un pays a priori connu. Et dans ce domaine, notre voyagiste n’a certainement pas fini de surprendre…

Michel BOVAS