laprovence.com – 21 juillet 2011Un Cavaillonnais remporte cette course. Un challenge. Un challenge et surtout un voyage.

On court, on marche, on transpire et on s’arrête pour embrasser le paysage tout autour de nous. […] De la sueur qui n’a pas été dépensée pour rien face à ce spectacle inouï, inoubliable…Et pourtant parmi les voyageurs qui participent à ce 11ème trail de la muraille de Chine, du 27 mai au 4 juin, beaucoup ont déjà parcouru le monde. Rien de semblable à la muraille. Unique, elle s’offre aux traileurs qui l’affrontent avec humilité. Mais aussi avec ardeur.

La première fois qu’ils la voient c’est Juyongguan, […] Une prise de contact nécessaire pour connaître la difficulté qui les attend, des marches parfois égales, les plus souvent inégales, des montées très raides, et des descentes qui le sont tout autant. Ils vont parcourir 70 kms de la muraille de Chine en quatre étapes, de douze à vingt kilomètres, infime partie de cette merveille du monde qui court sur 6.000 kms.

[…] La première étape, la course de Canchangheng va permettre de découvrir la muraille non restaurée ; on est à l’altitude minimum du parcours, 1240 mètres (mesure GPS). Puis vient Mutlanyu. Pour affronter les marches, on s’aide des mains et l’on se retrouve à quatre pattes. Dans la vallée, la course aboutit à un petit village […]. L’arrivée dans les villages nous donne une idée de la pauvreté des campagnes qui va contraster plus tard avec Pékin.

Troisième étape, voilà Gubeiku/ Jinshanling avec une première partie effectuée sur la muraille non restaurée. Les collines verdoyantes nous enlacent,[…]; on se sent tout petit sur le sentier du rempart. Pour les coureurs, c’est peut-être la plus belle étape, car très variée, très vallonnée. La dernière étape, c’est la course contre la montre de Huangyaguan avec une boucle sur la muraille restaurée et une arrivée fantastique. […]. Une véritable plongée dans l’histoire fabuleuse de la Chine.

Catherine INACIO
(Jacque Gantié)